Un chercheur belge vient de démontrer de manière expérimentale le rôle du sommeil.
Publiés dans la revue Science, ses résultats prouvent que le sommeil appelé paradoxal permet de faciliter l'apprentissage.
Le sommeil paradoxal correspond à une phase de sommeil au cours de laquelle le cerveau est particulièrement actif.
Il est caractérisé par des mouvements saccadés des yeux. Son rôle dans le processus de mémorisation a
été démontré en soumettant des sujets volontaires à un test d'apprentissage et en observant par imagerie médicale, quelles étaient les régionsdu cerveau activées durant le test. Le chercheur a également observé que ces zones cérébrales étaient activées pendant laphase de sommeil paradoxal. Les sujets ont ensuite de nouveau été testés, après avoir dormi. Mais certains ont été réveillés avant d'avoirpu bénéficié du sommeil paradoxal.
Résultat, le manque de ce stade de sommeil conduit à un mauvais fonctionnement de la mémoire. En cas de suppression de
cette phase cruciale de sommeil, les performances des sujets sont diminuées.
Or, ce résultat n'est pas observé en privant les individus des autres phases de sommeil constituant le sommeil dit lent. Autre résultat mis en évidence par le chercheur, un individu qui sollicite beaucoup ses capacités de mémorisation a des phases de sommeil paradoxal plus
importantes que celles retrouvées chez un sujet qui n'est pas soumis à un phénomène d'apprentissage.
C'est donc bien la preuve du rôle fondamental joué par cette phase de sommeil, dans le processus de mémorisation.